Ignacio
Prego

Rémi
Souleau

architectes et ingénieur
associés

ignacio prego architectures est une agence dont l’identité de sa pratique réside dans une double revendication : une créativité architecturale innovante et libre conjuguée à l’excellence constructive et technique.
Cette double exigence, déclinée sur toutes les échelles et pendant toutes étapes du projet, détermine les méthodes et les outils de notre pratique quotidienne ainsi que notre écosystème de partenariats multidisciplinaires.

Inscrits dans une culture de projet, notre agence installe les narrations et maintient intacte l’identité de tous ses projets tout au long des processus de conception, de développement et de mise en œuvre afin de garantir au terme de ses réalisations la permanence et la lisibilité des concepts initiaux.

Notre constante ouverture au dialogue participatif, ainsi que notre curiosité pour tous les types de territoires, du plus intime au plus vaste, et pour tous les types de programmes, du plus simple au plus complexe, nous permettent aujourd’hui de proposer un éventail unique d’expériences variées riches en configurations.
Programmes institutionnels, espaces tertiaires, résidentiels, ou pédagogiques sont autant de lieux dont nous explorons les usages à la recherche de leur expression la plus essentiellement contemporaine. Notre esprit de recherche appliquée et notre intérêt pour la condition métropolitaine nous a ainsi conduits vers des situations d’extrême singularité dans lesquels la superposition des programmes se conjugue avec les particularités de sites toujours plus complexes pour créer la pertinence de nos propositions.

Faire cohabiter la mixité

Au grès des projets, l’agence s’est bâti une expérience solide dans la maîtrise des sujets techniques et des programmes imbriqués. La mixité est un sujet d’actualité, indissociable de la métropole contemporaine. Cependant, au-delà de la question métropolitaine et sociale, ce sujet requiert des compétences pointues tant les exigences réglementaires, techniques et financières sont spécifiques. En intégrant ces contraintes dès les premiers moments de la conception architecturale, l’agence prépare la phase opérationnelle en situant le projet dans une architecture pragmatique et concrète, facteur d’efficacité et d’unicité. Cette cohérence méthodologique est renforcée par les liens étroits que nous avons tissés avec un large réseau d’ingénieurs et de consultants: Bureaux d’études structures et fluides, acousticiens, économistes, scénographes, ingénieurs en ambiances et optimisation énergétique, consultants sécurité incendie, bureaux d’études façades bâtiments, environnemental ainsi que plusieurs partenaires du monde de la création et de l’Edition.

Un projet d’architecture, pour aboutir à une construction intelligente, doit se développer autour des sensibilités les plus fines et des compétences les plus précises de chaque discipline. Le rôle de l’architecte consiste à orienter et à guider toutes ces énergies, dans le sens de la spécificité propre de chaque projet. Cette logique d’ouverture et de collaboration permet ainsi d’intégrer très en amont, les paramètres techniques, financiers et réglementaires qui sont ainsi optimisés dans une approche globale et maîtrisée.

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Apprivoiser les fonciers techniques

A l’heure ou le foncier se raréfie dans les villes, l’habitat urbain est plus que jamais à la croisée des chemins, les attentes et les besoins du citadin d’aujourd’hui ne sont plus celles d’hier. L’heure est désormais à l’urbanisation raisonnée, à la lutte contre l’artificialisation des sols et donc à la densification des villes et des métropoles. Une des urgences se situe donc dans la réactivation ses zones urbaines délaissées, notamment les fonciers techniques ferroviaires. Ces enclaves souvent peu valorisées constituent pourtant une part non négligeable de foncier disponible – une fois les contraintes acoustique et vibratoires solutionnées.

Nous avons développé une solide expérience dans l’articulation entre un bâtiment (logements, équipement, etc) et un faisceau ferré urbain. L’interface entre les voies ferrées et un bâtiment d’habitation nécessite une conception répondant aux problématiques de vibrations et d’acoustiques induites par le passage des métros ou des trains.

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S'adapter au changement climatique

Le monde prend aujourd’hui conscience des changement inéluctables auxquels il sera bientôt confronté. Malgré l’engagement d’un très grand nombre vers une décarbonation, le réchauffement planétaire significatif et irréversible devient bien réel. Nous nous situons aujourd’hui à un point de bascule et la révolution copernicienne engagée par la société se traduit pour la construction dans une nécessaire diminution drastique de son bilan carbone.

Ne nous leurrons pas, l’acte de construire exige (aujourd’hui et pour de nombreuses années encore) des quantités très significatives d’énergie (donc de combustible fossile) et de plastique. Face à cette équation complexe qui interroge quotidiennement notre éthique professionnelle, nous sommes convaincus que l’optimisation de l’empreinte carbone des bâtiments réside autant dans l’usage de matériaux bio ou géo-sourcés que dans l’allongement de la durée de vie des bâtiments, et en premier lieu leur structure et leur enveloppe. Nous revendiquons qu’une architecture frugale est avant tout une architecture qui dure sur un cycle minimal de 100 ans.

Rendre une structure durable, c’est la rendre évolutive, capable, modulable et apte à s’adapter à tous les besoins. Rendre une enveloppe durable, c’est créer les conditions techniques et esthétiques garantes autant de la performance matérielle que de l’attachement sentimental. Il s’agit donc de bâtir « une bonne fois pour toutes ». Concevoir les lieux de vie sur le temps long nécessite donc la prise en compte de l’évolution future (et même si elle n’est pas souhaitable) des températures pour les prochaines décennies. En cela, les modélisations climatiques dont le caractère prédictif se vérifie chaque jour un peu plus, nous éclairent, nous acteurs de la construction, sur l’horizon qui, très probablement, nous guette : celui de températures caniculaires devenant la norme, dont les effets sont malheureusement décuplés en milieu urbain (phénomène d’îlot de chaleur urbain) ; pour la région parisienne, celui d’un climat similaire au sud de l’Espagne ou de l’Italie aujourd’hui ; pour le sud de la France, celui d’une désertification, avec des températures similaires à celles des pays du golfe, pour le nord du bassin méditerranéen.

Dans cette perspective, les archétypes architecturaux traditionnels qui continuent d’influencer la production architecturale sont totalement obsolètes et n’ont plus aucune pertinence. Anticiper les évolutions à venir, c’est concevoir aujourd’hui, pour demain, une architecture résiliente et apte à faire face à des températures extrêmes qui deviendront courantes. C’est également conserver, malgré ces évolutions potentiellement dramatiques, une adéquation essentielle entre l’architecture et son climat. Cet objectif de résilience climatique doit être atteint sans recours à des systèmes actifs de climatisation, producteurs de GES, en mobilisant tous les dispositifs passifs basés notamment sur la juste orientation des volumes à la recherche de sous-expositions directes, de ventilations naturelles, de protections solaires actives (afin de les rendre réversibles entre l’été et l’hiver) ainsi que la mobilisation des inerties de masse adaptées.

Pour nous, l’enjeu de l’architecture de ce siècle périlleux qui s’annonce réside bien dans la capacité à proposer des réponses enthousiasmantes et résilientes.

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Confort thermique passif

Alors même que l’évolution du climat parisien est loin d’avoir atteint son plafond, les températures ont d’ores-et-déjà déjà considérablement augmentées. La température moyenne sur l’année 2022 à Paris (14,3°C) a dépassé celle de Rome dans la période 1951-1980 (14,0°C), avec une distribution des températures estivales étrangement similaire. A ce titre, outre l’enjeu de décarbonation des modes constructifs, l’adaptation des bâtis neufs et existants aux effets du dérèglement climatique devient l’autre enjeu fondamental.

Les typologies architecturales de référence induites par ce changement profond de paradigme sont donc à chercher au sud de l’Europe, et invoquent des registres constructifs de masse, d’épaisseur et de pondération des percements. Il s’agit donc de produire une architecture apte à faire face à des températures extrêmes qui deviendront courantes.

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